Août 2021

Traditionnellement peu actif, le mois d’août de cette année 2021 n’échappe pas à la règle avec un faible volume d’activités, plus modeste encore qu’en août 2019 et août 2020, aussi bien visible sur les lancements de nouveaux programmes que sur les réservations de logements neufs au détail, qui n’excèdent pas les 5.000 logements à l’échelle nationale.

Après « consolidation » des données du 1er semestre 2021, additionnés aux deux mois estivaux, l’activité nationale des ventes en promotion immobilière confirme qu’elle est exactement à mi – chemin entre l’activité constatée en fin août 2019 ( – 20%) et fin août 2020 (+20%). La situation s’améliore donc lentement, mais le rebond n’est que modeste à ce stade, contrastant significativement avec les marchés de l’ancien depuis le début de l’année. Et les mises en vente restent nettement en deçà de la situation 2019, avec toujours 12.000 logements de moins mis sur le marché depuis janvier ( – 17%).

L’offre de logements, qui avait enregistré une légère progression au printemps, repart de nouveau à la baisse, et reste inférieure de -12% par rapport à aout 2020, avec un peu moins de 82.000 logements disponibles fin août 2021.

Sur la région Ile-de-France, la situation reste délicate, en particulier sur les ventes (-13% sur les 3 derniers mois), expliquée notamment par le non-redémarrage des ventes auprès d’investisseurs sur la région (elles sont inférieures de moitié aux volumes de 2019 à ce stade), alors que les mises en vente confirment leur lente progression, même si elles demeurent encore modestes en volume, avec près de 5.500 logements sur les 3 derniers mois.

Si le mois d’août a été particulièrement calme en termes de nouveaux programmes et de réservations sur les principales métropoles de province, comme précisé précédemment, trois dynamiques distinctes semblent se confirmer depuis ce début d’année :

    Deux agglomérations dont le rebond est significatif, notamment en termes de ventes, qui excèdent maintenant les volumes de 2019 : c’est le cas d’Aix-Marseille et de Lille.•A l’inverse, certains territoires demeurent dans une grande morosité en 2021, avec des volumes d’activité qui ne redécollent toujours pas, à l’image de Bordeaux, Nantes ou Toulouse

    Entre ces deux tendances, la majorité des territoires, qui se situe dans un entre-deux, avec un rebond de l’activité mais qui demeure modeste, et dont les derniers mois confirment une reprise très progressive, à l’image de l’Ile-de-France : Lyon, Montpellier, Strasbourg, Rennes, le Franco-Genevois, ou encore le littoral des Alpes-Maritimes.

Enfin, concernant les prix de vente du logement collectif neuf, poussés -notamment -par les tensions foncières, la pénurie de matériaux et le manque de main d’œuvre, leur hausse se prolonge et les valeurs moyennes nationales excèdent maintenant les 5.000 €/m² stationnement compris (soit +12% depuis août 2019). Plusieurs territoires enregistrent des dynamiques encore plus accentuées, comme Aix-Marseille, Lyon, Montpellier ou Rennes sur la même période.

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