Après un début d’été 2021 marquant un redressement des volumes de mises en vente de nouveaux programmes à l’échelle nationale, le mois de juillet a confirmé cette tendance avec encore plus de 12.000 nouveaux logements lancés. Ainsi depuis le 1er janvier, c’est une progression des mises en vente de +40% qui est enregistrée par rapport à l’année 2020, en particulier depuis avril. Une situation évidemment à relativiser au regard d’une année 2020 atypique, mais un volume presque équivalent aux sept premiers mois de l’année 2019.
A l’image des précédents mois, les volumes de réservations n’enregistrent pas (encore ?) de progression significative, avec moins de 8.000 logements réservés en juillet, toujours à l’échelle nationale, soit un volume légèrement supérieur aux sept premiers mois de l’année 2020, mais bien inférieur à la situation de juillet 2019 (-26%).
Toujours à l’échelle nationale, l’offre continue de progresser pour le 3ème mois consécutif, compte tenu de la progression des nouveaux programmes, tout en demeurant largement sous les 100.000 logements disponibles. Et les prix de vente atteignent des sommets jamais enregistrés, à près de 4.800 €/m² stationnement compris en collectif en juillet 2021.
Si la région francilienne enregistre également une reprise des mises en vente, celle-ci reste un plus modeste qu’à l’échelle nationale, en hausse de seulement +5% sur les trois derniers mois par rapport à 2019.
Et les réservations ne progressent plus, sous les 1500 logements vendus sur les 3 derniers mois, soit une diminution de -45% sur les trois derniers mois par rapport à 2019.
La situation reste contrastée sur les grandes métropoles régionales, avec sur les 3 derniers mois une reprise modérée des réservations sur Toulouse (+5%), Aix-Marseille (+13%) ou Nantes (+18%), une nette reprise à Lille (+41%), sur le Franco-Genevois (+29%), Montpellier (+28%) ou Strasbourg (+27%), mais une situation toujours complexe à Bordeaux (-5%), Rennes (-6%) et surtout Lyon (-23%).
Si l’une des conditions d’un redémarrage plus marqué des marchés immobiliers neufs est l’arrivée plus massive de nouveaux programmes, seuls les territoires du Franco-Genevois, de Lille, de Strasbourg et des Alpes-Maritimes y répondent, avec des volumes de mises en vente depuis le début de l’année supérieurs à ceux enregistrés sur les sept premiers mois de 2019.
Pour les autres métropoles, le chemin semble encore long, en particulier sur Bordeaux, Nantes, Aix-Marseille et Montpellier, où les volumes de nouveaux programmes sont encore inférieurs de 30 à 50% aux volumes d’avant crise, et où la pénurie s’accentue encore.
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